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Bal populaire des luttes à la Bobine de 19h à 22h
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- 38.demosphere.net/rv/1037 (Bal populaire des luttes)

Avec la CGT culture 38 et l'AG culture en lutte on vous invite après la
manif à venir partager un moment festif et militant à la Bobine de 19h à 22h.

Soirée bal populaire des luttes avec prises de parole des secteurs en
lutte (Poste, Occelia, école d'archi, Planning Familial, énergie, dal,
beaux arts, culture, jeunesse...)

Entrée prix libre reversée aux caisses de grève Interpro et fédé spectacle.

Soyons nombreux.ses !

#2023-04-05

- grenoble.frama.io/luttes/retra

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À l'occasion de la sortie du nouveau rapport de synthèse du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat, conférence avec l’un des ses auteurs, Gerhard Krinner, modélisateur du climat polaire à l’Institut des Géosciences et l’Environnement (IGE/OSUG).

La conférence sera divisée en deux temps : un premier avec l’explication des conclusions du rapport et le deuxième, un temps de questions.

À 18h

À EVE
701 avenue centrale
Campus de Saint-Martin-d'Hères

- 38.demosphere.net/

Mercredi 5 avril 2023 à 10h Formation premiers secours en manif
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- 38.demosphere.net/rv/981

Lieu : Campus SMH

ARSH (Campus de Grenoble)

Formation premiers secours en manif devant l'ARSH, mercredi 5 avril à 10h.

Attention : il ne s'agit pas d'une formation PSC1.

Cette formation est un échange autour des bonnes pratiques et des réflexes
à avoir face à la violence physique et psychologique en manifestation
et dans le cadre du militantisme.

Atelier de déplacement collectif en situation de manifestation, d'action militante ou de blocage # 2
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- 38.demosphere.net/rv/888

Mercredi 5 avril 2023 - 18h - Durée environ 2h30 - Prix Libre

Lieu: Centre Social Autogéré Tchoukar, 38 rue d'Alembert, Grenoble - Tram A et B - Arrêt : Saint Bruno

Cette formation consistera à partager des pratiques permettant, dans la
mesure du possible, de faire face à certaines problématiques auxquelles
nous sommes confrontés lors de manif, d'action ou de blocage (tensions
physiques et psychologique, inquiétude, frayeur, insécurité, manque ou
absence de solidarité, etc).

Nous apprendrons à se déplacer de manière solidaire, bienveillante et
en s'aidant mutuellement. Nous privilégierons l'organisation collective.

On vous proposera des techniques pour gagner en confiance en soi et dans
le groupe, pour apprendre à se détendre et à se sentir rassuré, etc.

On essaiera de sortir de notre zone de confort sans se mettre trop en
difficulté.

N'hésitez pas à venir nous voir en cas de problème.

Nous travaillerons beaucoup sur la respiration, la détente du corps, sur
l'aspect sensori-moteur (Qui concerne à la fois les phénomènes sensoriels
et l'activité motrice, ou leurs interactions), la psychomotricité
(Ensemble des fonctions motrices considérées sous l'angle de leurs relations
avec le psychisme).

Concrètement, l'apprentissage s'articulera autour d'outils pour :

• Faire baisser le stress et les tensions corporelles,

• Dépasser ses craintes et ses peurs,

• Créer de la cohésion et de l'entraide dans le groupe,

• Diffuser des pratiques de sécurité individuelle et collective,

• Dans la mesure du possible, d'essayer d'éviter les arrestations,

On s'efforcera de s'adapter à vos besoins et vos envies.

Nous n'avons pas la prétention de donner de solution clefs en main, libre
à toi d'utiliser ou pas ces techniques, de te les approprier, de les
améliorer.

Cette formation est probablement incomplète et certainement perfectible.

Nos connaissances dans ce domaine s'appuient sur l'autoformation et des
savoirs expérientiels.

Nous ne sommes pas des expert·es !

On vous demandera donc d'être indulgent·e. L'organisation de cet atelier
se base sur une participation active et responsable de chacun·e (autogérée).

La séance évoluera progressivement de simple à difficile.

On vous demandera : de rester concentré tout au long de cet atelier,
d'écouter attentivement les directives, d'être bienveillant mutuellement,
de faire preuve d'entraide.

Nous n'accepterons pas les comportements compétitifs, ni agressifs.

Nous vous conseillons de venir avec une tenue adaptée, dans laquelle
vous vous sentez à l'aise et une bouteille d'eau pour vous désaltérer.

Attention :

Les postures autoritaires ne sont pas les bienvenues, ainsi que les attitudes
et les remarques à caractère raciste, sexiste, homophobe, transphobe, agiste, validiste, etc

Liste du reseau post-CPE de Grenoble: listes.rezo.net/mailman/listin
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- grenoble.frama.io/infos/agenda
ici-grenoble.org/proposer-even
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Mercredi 5 avril 2023 à 10h Formation premiers secours en manif

- 38.demosphere.net/rv/981

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Lieu : Campus SMH

ARSH (Campus de Grenoble)

Formation premiers secours en manif devant l'ARSH, mercredi 5 avril à 10h.

Attention : il ne s'agit pas d'une formation PSC1.

Cette formation est un échange autour des bonnes pratiques et des réflexes à avoir face à la violence physique et psychologique en manifestation
et dans le cadre du militantisme.

marcredi 5 avril 2023

À l'occasion de la sortie du nouveau rapport de synthèse du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’évolution du Climat, conférence avec l’un des ses auteurs, Gerhard Krinner, modélisateur du climat polaire à l’Institut des Géosciences et l’Environnement (IGE/OSUG).

La conférence sera divisée en deux temps : un premier avec l’explication des conclusions du rapport et le deuxième, un temps de questions.

À 18h

À EVE
701 avenue centrale
Campus de Saint-Martin-d'Hères

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- blogs.mediapart.fr/les-souleve

La brutalité concomitante de la réponse d’État à la poursuite du mouvement des retraites et à la mobilisation de Sainte-Soline est en train de marquer au fer rouge l’histoire du pays.

En soutien aux 2 manifestants dans le coma, aux blessé·es de Sainte-Soline et du mouvement des retraites, nous appelons à se rassembler jeudi 30 mars à 19h devant les préfectures du pays.

À cette violence de rue, Darmanin ajoute aujourd'hui la persécution légale, avec une procédure de dissolution à l'encontre des Soulèvements.

Samedi 25 mars, plus de 30 000 personnes ont manifesté contre les mégabassines
dans les Deux-Sèvres. Face aux manifestant-e-s, 3200 gendarmes et la volonté
d'écraser brutalement ce mouvement écologiste.

Bilan : Près de 200 manifestant-e-s blessé-e-s, dont 40 gravement et deux dans le coma.

Le message est clair : pour défendre la FNSEA et l'agriculture climaticide,
le gouvernement est prêt à tuer.

Ce jeudi 30 mars à 19h devant la Préfecture de l'Isère, un rassemblement
de soutien s'organise pour les deux manifestants dans le coma, les centaines
de blessé-e-s de Sainte-Soline et du mouvement des retraites.

Mardi 28 mars 2023 à 17h30

Venez débattre et organiser la suite du mouvement contre l'injustice de la réforme des retraites.

À 17h30

À l'école supérieure d'art et de design (ESAD)
25 rue Lesdiguières
Grenoble

- ici-grenoble.org/evenement/ag-

- grenoble.frama.io/luttes/retra

- ici-grenoble.org/evenement/man

- grenoble.frama.io/luttes/retra

Ce mardi 28 mars 2023 , l'intersyndicale organise une nouvelle journée de lutte contre la réforme des retraites, avec une manifestation à 14h avenue Alsace-Lorraine, puis l'occupation de la place Verdun.

Cette semaine s'annonce décisive.

Face à l'ampleur de la colère, les luttes se durcissent. Énormes manifs sauvages, jet de cocktails molotov sur la Préfecture de l'Isère, incendies, blocages, sabotages...

Pour de nombreux politologues comme Frédéric Lordon, nous sommes dans une situation pré-révolutionnaire.

La répression policière va-t-elle étouffer cet embrasement politique ?

Combien de temps les CRS vont-ils soutenir ce gouvernement impopulaire au sein de leurs propres familles ?

Pour faire plier ce gouvernement de capitalistes autoritaires, faudra-t-il "monter sur Paris" et impressionner l'État par une manifestation monstre, sur le modèle des Gilets Jaunes ?

Faudra-il bloquer suffisamment de centres logistiques Amazon pour que Jeff Bezos, inquiet, exige qu'Emmanuel Macron trouve un compromis ?

Pour un agenda précis des assemblées générales par secteur d'activité, des opérations de tractages ou de blocages, vous pouvez consulter Démosphère Isère (38.demosphere.net/)

- ici-grenoble.org/evenement/app

Après le succès des manifestations intersyndicales contre l'injustice de la réforme des retraites, un nouveau rassemblement intersyndical s'organise le 28 mars 2023 (plus d'infos prochainement) avec un appel à bloquer tout le pays.

Après deux ans de pandémie étouffant les luttes, puis le succès assommant des partis de droite et d'extrême-droite aux élections, des millions de manifestant-e-s vont-ils faire plier ce gouvernement de capitalistes autoritaires ?

- ici-grenoble.org/evenement/jou

Mobilisée depuis 2 mois, la FAC ouvre ses portes le lundi 27 mars 2023 pour une journée spéciale : tables rondes sur des thématiques liées à la réforme des retraites, rencontre avec des travailleurs et travailleuses d'autres secteurs mobilisés, temps d'ateliers et d'échanges, projection de film et de photos, interludes musicaux, repas partagé à prix libre...

Journée ouverte à tous et à toutes !

À l'ARSH, avenue centrale, campus de Saint-Martin-d'Hères

- ici-grenoble.org/evenement/spe

En pleine lutte contre une réforme des retraites injuste, nous vous proposons la lettre ouverte de l'écrivain Nicolas Mathieu à Emmanuel Macron :

"Aujourd’hui, à l’issue de cet épisode lamentable de la réforme des retraites, que reste-t-il d’Emmanuel Macron, de ce pouvoir si singulier, sorti de nulle part, fabriqué à la hâte, « task force » en mission libérale qui a su jouer du rejet de l’extrême droite et de la déconfiture des forces anciennes pour « implémenter » son « projet » dans un pays où si peu de citoyens en veulent ?

Que reste-t-il de ce pouvoir, de son droit à exercer sa force, à faire valoir ses décisions, que reste-t-il de sa légitimité ?

Bien sûr, au printemps dernier, des élections ont eu lieu, des scrutins ont porté un président à l’Élysée, des députés à l’Assemblée, une première ministre a été nommée, un gouvernement mis en place. Tout cela a été accompli dans le respect de la loi. Les institutions ont fait leur lourd travail de tri, d’établissement, et assis sur leurs trônes ces maîtres d’une saison.

Bien sûr la République est toujours là, avec ses ors, son ordre vertical, sa police, son droit, ce roi bizarre à son sommet, une Constitution qui exécute ses caprices, des fondations qui plongent dans deux siècles et demi de désordres et de guerres civiles. La machine tourne, légale, indiscutable aux yeux des juristes, chaque rouage à sa place, placide sous le drapeau.

Mais la légitimité, elle, n’est pas d’un bloc.

Elle se mesure, se compare, se soupèse. Que dire d’un président élu deux fois mais sans peuple véritable pour soutenir sa politique de managers, de faiseurs de fric et de retraités distraits, son régime de cadres sup et de consultants surpayés, un président élu deux fois avec les voix de ses adversaires, qui l’ont moins soutenu qu’utilisé pour faire obstacle au pire, un président qui n’a même pas eu droit à un quart d’heure d’état de grâce en 2022 ?

Que dire d’une Assemblée sans majorité, arrivée un mois plus tard et qui dit à elle seule, par ses bigarrures, toute la défiance d’un pays, le refus large, immédiat, d’un programme, et des lemmings présidentiels qui s’étaient largement illustrés pendant cinq ans par leur suivisme zombique et un amateurisme qui aura été la seule vraie disruption de leur mandat ?

Que dire d’un gouvernement qui porte des réformes auxquelles il croit à peine, qu’il fait passer au forceps du 49-3, qui cafouille et s’embourbe, infoutu de discipliner ses troupes, incapable d’agréger les alliés qui lui manquent ?

Que dire de ce pouvoir assis sur une noisette d’assentiment et qui gouverne comme après un plébiscite, méprise les corps intermédiaires, la rue, les salariés, l’hôpital, l’école, reçoit en pleine crise sociale Jeff Bezos pour le médailler alors qu’il n’aura pas daigné entendre ceux qui l’ont porté là ?

Ce pouvoir, qui ne peut considérer le bien commun qu’au prisme de la performance collective, qui a substitué les nombres aux vies, qui confond dans sa langue de comité exécutif le haut, le bas, la droite, la gauche, le prochain, le lointain, qui ment sans honte et croit tout surmonter en « assumant », ce pouvoir est légitime comme la terre est plate, c’est-à-dire relativement à la place d’où on le regarde. Il est légitime comme je suis zapatiste, c’est-à-dire fort peu. Il est légitime comme Nixon après le Watergate, c’est-à-dire de moins en moins. Il est légitime mécaniquement, en vertu des textes et de la solidité de nos institutions, mais il a perdu ce qui donne vie à la vraie légitimité politique en démocratie : un certain degré d’adhésion populaire.

Et ce dernier passage en force, ce 49-3 qui était prétendument exclu, s’il ne l’empêche pas de demeurer en place et de mener ses politiques, achève de le discréditer tout à fait.

De ce pouvoir, nous n'attendons désormais plus rien. Ni grandeur, ni considération, et surtout pas qu’il nous autorise à espérer un avenir admissible. Nous le laissons à ses chiffres, sa maladresse et son autosatisfaction. Plus un décret, une loi, une promesse ne nous parviendra sans susciter un haussement d’épaules. Ses grandes phrases, ses coups de menton, nous n’y prendrons plus garde.

Ce pouvoir, nous le laissons à ses amis qu’il sert si bien. Nous lui abandonnons ses leviers, qu’il s’amuse. Son prestige n’est plus et nous avons toute l’histoire pour lui faire honte.

Pourtant, malgré la consternation que nous inspire la situation actuelle, on rêve d’attraper par le bras un député ou une sénatrice, un directeur de cabinet ou une ministre, pour lui demander, dans un couloir, dans un murmure, un regard :

« Vous rendez-vous compte ? Êtes-vous seulement conscients de ce que vous avez fait ?

Savez-vous quelle réserve de rage vous venez de libérer ?

Avez vous pensé à ces corps pliés, tordus, suremployés, qui trimeront par votre faute jusqu’à la maladie, jusqu’à crever peut-être ? Avez-vous pensé au boulevard que vous avez ouvert devant ceux qui prospèrent sur le dépit, la colère, le ressentiment ?

Avez-vous songé à 2027 et aux fins de mois dans les petites villes, les quartiers, aux électeurs hors d’eux et aux amertumes meurtrières, au plein d’essence et à la difficulté d’offrir des vacances à ses gosses, à ces gens si mal soignés, à ces enfants qui ne seront ni médecins ni avocats parce qu’en première ils n’ont pas pris la bonne option ?

Ces femmes dans les hôtels qui récurent les chiottes et font les lits, ces ouvriers en trois-huit, ces conducteurs en horaires décalés, les routiers, les infirmières, les assistantes maternelles, celles et ceux qui font classe à des enfants de 3, 4 ou 5 ans, les petites mains dans les papeteries, les employées dans leurs open spaces, stressées jusqu’à la moelle, déclassées par chaque nouvelle génération qui sait mieux le numérique et la vitesse, les hommes qui mourront tôt et leurs veuves, ces copains aux yeux lourds qui trinquent au bistrot après douze heures de taf, en bleu de travail, de la peinture ou du cambouis sur les pognes, et les femmes qui prennent le plus cher, une fois encore, parce que mères, parce que femmes, ces milliers de gens qui font des cartons dans les entrepôts Amazon, y avez-vous pensé ?

Avez-vous vu que, comme vous, ils n’ont qu’une vie, et que leurs heures ne sont pas seulement les données ajustables d’un calcul qui satisfait votre goût des équilibres et les exigences arithmétiques des marchés ? Savez-vous qu’ils vont mourir un peu plus et de votre main et qu’ailleurs, l’argent coule à ne plus savoir qu’en faire ? Avez-vous pensé à ce monde sur lequel vous régnez et qui n’en pouvait déjà plus d’être continuellement rationné, réduit dans ses joies, contenu dans ses possibilités, contraint dans son temps, privé de sa force et brimé dans ses espérances ?

Non, vous n’y avez pas pensé.

Eh bien ce monde-là est une nappe d’essence et vous n’êtes que des enfants avec une boîte d’allumettes. »

18 mars 2023

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