Imaginons que lors d’une enquête pour fraude, le référent intégrité scientifique constate que le chercheur concerné a détruit ses données brutes. Portera-t-il plainte, ou fera-t-il un signalement au procureur, pour destruction d’archives publiques ? @archivistodon
@enroweb
@archivistodon
Qu'est-ce que c'est la définition d'archives publiques?
@enroweb @archivistodon un signalement article 40 semble pertinent mais bon courage si cela s’appuie sur le Code du Patrimoine. C’est rarement (jamais ?) retenu sans que je comprenne vraiment pourquoi.
@macgraveur @archivistodon Je crois comprendre que les condamnations pour ce délit sont en augmentation. Par contre est-ce qu’il n’y a pas un conflit de loyauté pour l’archiviste ? Il ou elle passerait son temps à faire des signalements au procureur…
@macgraveur @archivistodon Merci pour la référence du Code de déontologie, c’est intéressant ! Et je n’avais pas pensé à la question de l’intentionalité, tu penses que ça change tout ?
@macgraveur @archivistodon Non, le PGD n’a aucune force contraignante.
@enroweb @archivistodon
Dans le cadre d'un financement du Fonds National Suisse, il y a une obligation de remplir un DMP pour candidater à un financement. Cependant une fois la recherche faire, il n'y a aucune contrainte, vérification sur l'archivage de données a la recherche.
@enroweb @archivistodon on va dire comme praticien entre une négligence et une volonté de destruction pour empêcher un contrôle me semble une distinction importante. Et dans le cas de l’ #esr il y a aussi les obligations de DMP à prendre en compte non ? Et donc de son respect ou non vis-à-vis des tutelles et financeurs ?