Je suis très très partagée sur cet article qui a jailli dans ma pouet-line et que j'ai donc lu en prenant ma pause bien méritée.
https://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2023-3-page-193.htm
J'entends les complexités soulevées mais... est-ce que l'intérêt des enquêtés ne passe pas avant l'intérêt des doctorant/es ? 1/2
Par exemple au paragraphe 28 : "Quel avenir pour une forme d'écriture ‟à la française” si je peux le formuler ainsi, avec une grande incarnation des terrains, des cas, des trajectoires personnelles ? Parler de toute la vie d'une personne, ça la révèle, ça la rend identifiable. "
Pour moi la question est mal posée. On ne peut plus écrire de la même façon dans un monde où l'information est devenue à ce point rapidement diffusable et exploitable. Donc oui, il faut changer. Est-ce grave ? 2/2
@juliegiovacchini C'est un peu un trope de la critique des SHS contre les évolutions de la recherche. Un autre exemple : " La fameuse enquête de Clifford Geertz (1973) sur le combat de coqs à Bali serait-elle encore possible (il s’agissait après tout de participer à une activité illégale…) ? Et celle de Jeanne Favret-Saada (1977), devenue désensorceleuse dans le bocage, aurait-elle survécu au passage devant un comité d’éthique ?" https://www.cairn.info/revue-geneses-2022-4-page-66.htm
