Je viens de finir "10 leçons sur les sondages politiques" d'Alexandre Dézé @umontpellier -- visé par une plainte en diffamation pour avoir critiqué la méthodologie d'un sondage de l'#IFOP (cf. "L’IFOP tente de faire taire les universitaires" @Mediapart https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/060422/l-ifop-tente-de-faire-taire-les-universitaires-soutien-notre-collegue-alexandre-deze )... Et pourtant l'auteur ne fait que dire ce qui est répété par le milieu scientifique depuis des décennies: les #sondages souffrent de faiblesses méthodologiques caractérisées, qui en font un très mauvais outil prédictif.
A propos de la prétendue scientificité des sondages, cette citation de Pierre Weill, fondateur et ancien directeur de la #Sofres, est assez éloquente : "Au fond, c'est comme de la cuisine. Il y a une part de pifomètre, mais cela n'empêche pas de suivre quelques recettes" (https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2011/03/08/redressement-des-sondages-pifometre-et-autres-recettes_1490007_3208.html) #LibertesAcademiques #pseudoscientificpractices #pseudoscience
A propos de #sondages, je trouve cette ligne de défense des instituts particulièrement intéressante : "Par définition, les sondages ne se trompent jamais, car ils n'ont pas vocation à prédire" (Laurence Parisot, ancienne présidente de l'#IFOP et du #MEDEF) ou "les sondages sont des photos, ils n'ont pas de caractère prédictif" (Roland Cayrol, ancien directeur de l'institut #CSA). Effectivement, on peut vouloir mesurer l'opinion à un instant t et non prédire les résultats d'une élections... Mais sans ce dernier aspect pour le relier à un point de référence réel, le sondage devient un indicateur circulaire qui ne mesure rien d'autre que "ce qui est mesuré par un sondage". #pseudoscience