Je viens de finir "10 leçons sur les sondages politiques" d'Alexandre Dézé @umontpellier -- visé par une plainte en diffamation pour avoir critiqué la méthodologie d'un sondage de l' (cf. "L’IFOP tente de faire taire les universitaires" @Mediapart blogs.mediapart.fr/les-invites )... Et pourtant l'auteur ne fait que dire ce qui est répété par le milieu scientifique depuis des décennies: les souffrent de faiblesses méthodologiques caractérisées, qui en font un très mauvais outil prédictif.
A propos de la prétendue scientificité des sondages, cette citation de Pierre Weill, fondateur et ancien directeur de la , est assez éloquente : "Au fond, c'est comme de la cuisine. Il y a une part de pifomètre, mais cela n'empêche pas de suivre quelques recettes" (lemonde.fr/a-la-une/article/20)

A propos de , je trouve cette ligne de défense des instituts particulièrement intéressante : "Par définition, les sondages ne se trompent jamais, car ils n'ont pas vocation à prédire" (Laurence Parisot, ancienne présidente de l' et du ) ou "les sondages sont des photos, ils n'ont pas de caractère prédictif" (Roland Cayrol, ancien directeur de l'institut ). Effectivement, on peut vouloir mesurer l'opinion à un instant t et non prédire les résultats d'une élections... Mais sans ce dernier aspect pour le relier à un point de référence réel, le sondage devient un indicateur circulaire qui ne mesure rien d'autre que "ce qui est mesuré par un sondage".

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