Préparant une étude sur les effets cognitifs du , j'ai lu toute la littérature scientifique sur la question, peu ou prou... Et je constate un double paradoxe :
- un certain nombre d'études ont été réalisées (disons environ une trentaine, chacune avec entre 1 et 5 expériences) pour tester empiriquement ces effets. Et *TOUTES* convergent pour dire que le masculin générique n'est pas neutre, cognitivement parlant. Comment est-il possible d'entendre encore certaines personnes défendre l'inverse ?
- A l'inverse, pour un sujet de société comme celui-ci, une trentaine d'études en 20 ans ça ne semble pas énorme... Là encore il ne semble pas que l'ampleur du débat motive les politiques à aller chercher une réponse empirique à la question (ce qui supposerait par exemple de financer un projet/groupe de recherche dédié, plutôt que de se fier aux homélies réac de l')
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Merci pour ce thread très intéressant ! Lorsque je discute autour de l'écriture inclusive avec des personnes, le contre-argument de l'impact sur les personnes dys* (dyslexie, dysorthographie...) revient régulièrement. Je n'ai jusqu'à lors pas réussi à trouver de source dans un sens comme dans l'autre. Savez-vous que dit la science à ce sujet ?

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